Ce jour, 25 juillet, s’est tenu à Dedougou, dans la région de la Boucle du Mouhoun, l’Atelier de lancement des microprojets du Programme conjoint Sahel (SD3C).
Ce programme, soutenu par le G5 Sahel, cinq États membres et le Sénégal, vise à répondre aux défis engendrés par la COVID-19, les conflits et les changements climatiques. Pour mettre en œuvre les mocroprojets, l’UGP s’est appuyé sur l’expertise des OPR au niveau national RBM, l’APESS et le ROPPA.
L’objectif de développement du Programme est de consolider les moyens d’existence des petits producteurs, en particulier les femmes et les jeunes vivant en zones transfrontalières régionales. Le programme ambitionne avoir pour deux effets : (i) les actifs agrosylvopastoraux et la résilience aux changements climatiques sont améliorés ; et (ii) l’intégration économique nationale et régionale est facilitée. Ainsi à terme du Programme, plus de 20 000 ménages ruraux dont 52% femmes et 40 % jeunes seront bénéficiaires des actions mises en œuvre sur le terrain. Pour contribuer l’atteinte de l’effet 2 ci-dessus mentionné, il est prévu au Burkina Faso d’accompagner les populations vulnérables ciblées avec le financement de 400 microprojets.
Le Programme SD3C, développé en collaboration avec des agences des Nations Unies basées à Rome, la FAO, le FIDA et le PAM, se distingue par son approche inclusive et participative. En impliquant activement les populations locales dans l’identification et la mise en œuvre des microprojets, il vise à créer un impact durable et positif sur les conditions de vie des communautés sahéliennes. En renforçant également les capacités locales, le programme aspire à favoriser un avenir plus stable et prospère pour la région du Sahel, malgré les défis persistants liés à la pandémie, aux conflits et aux changements climatiques.
