Le 18 juillet 2024, à Abuja au Nigeria, la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a adopté une nouvelle stratégie régionale visant à renforcer les systèmes d'élevage et à sécuriser les systèmes pastoraux et agropastoraux en Afrique de l'Ouest et au Sahel. Cette stratégie représente une avancée pour l'amélioration de la productivité des élevages, la sécurité alimentaire et la résilience des populations de la région, tout en concrétisant la vision de l'agenda post-Malabo du Programme Détaillé de Développement de l'Agriculture Africaine (PDDAA)
Une stratégie visionnaire pour les systèmes pastoraux
Cette nouvelle stratégie régionale repose sur une vision claire : créer une région où les systèmes d'élevage sont résilients, bien gouvernés, intégrés aux autres systèmes agraires et capables de contribuer à la sécurité alimentaire, à la nutrition et à la cohésion sociale entre les communautés. L'objectif principal est d'améliorer la productivité et de sécuriser des systèmes d'élevage durables, répondant ainsi à la demande croissante en protéines animales tout en renforçant la résilience des populations.
Les OPR (APESS, ROPPA, COFENANVI) et les OP membres du RBM ont été pleinement impliquées tout au long du processus sanctionné par la rencontre du 18 et qui porte sur la validation de cette stratégie. La collaboration continue entre toutes les parties prenantes sera déterminante pour atteindre les objectifs ambitieux de cette stratégie et assurer un avenir prospère pour les systèmes pastoraux et agropastoraux en Afrique de l'Ouest et au Sahel. Maintenant, place aux préparatifs des évènements de Nouakchott+10 où les OPR devront jouer un rôle clé dans l'organisation
diapoMaroobe
Le Réseau Billital Maroobè est un cadre régional de référence des éleveurs et pasteurs qui œuvre pour la défense des intérêts de ses membres au plan économique, politique, social et culturel
Le Réseau Billital Maroobè est convaincu que le pastoralisme, fondé sur la mobilité spatiale et saisonnière, représente une forme essentielle de production par son apport économique, social, culturel et écologique aux zones arides et semi-arides où d’autres formes de production sont très aléatoires, voire impossible.