Dans le cadre du fonds additionnel du projet BHA, le processus d'identification des femmes bénéficiaires des pièces d'état civil a été lancé dans deux communes nigériennes
Ces opérations concernent environ 200 femmes, soit 100 femmes par commune. Elles ont débuté le 4 juillet 2023 dans les deux communes. À partir du 10 juillet, les extraits de naissance seront disponibles, et les opérations de confection des cartes d'identité débuteront le 12 juillet dans les deux communes.
Il convient de rappeler que le Projet BHA est mis en œuvre par le consortium composé de l'OIM, du RBM et de l'AREN au Niger.
Le dernier bulletin bimestriel de veille informative et d'alerte du Réseau Billital Maroobe (RBM) et d'Action Contre la Faim (ACF) porte sur les conditions des ménages pastoraux et agro-pastoraux dans neuf pays d'intervention. Les prévisions météorologiques indiquent une saison des pluies précoce mais avec une fin tardive, ce qui entraîne des risques tels que le dessèchement des pâturages, le départ anticipé des animaux en transhumance et les feux de brousse précoces.
Une enquête approfondie a été réalisée auprès de 2 939 ménages bénéficiaires des appuis d'un projet dans neuf pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre afin de mesurer les effets et les changements induits sur leur cheptel, leur production agricole et animale. Cette enquête a été menée en suivant une démarche d'échantillonnage conforme aux normes statistiques, garantissant ainsi la représentativité des résultats. Les appuis fournis comprenaient notamment la fourniture d'aliments pour le bétail, les vaccinations, les actions de déparasitage et des améliorations des pratiques agricoles. Les résultats obtenus mettent en évidence les impacts positifs de ces appuis sur plusieurs aspects clés
Effets sur le cheptel
Les appuis ont permis d'observer une nette amélioration de l'état d'embonpoint du cheptel des ménages bénéficiaires. Avant de bénéficier de ces appuis, seulement 3,1% des ménages estimaient que leurs animaux étaient en bonne condition physique, tandis qu'après les appuis, cette proportion est passée à 84,6%. Cette amélioration est attribuable à la combinaison de la fourniture d'aliments pour le bétail, les vaccinations et les actions de déparasitage. De plus, la distribution d'aliments pour le bétail a considérablement réduit les difficultés d'accès à ces ressources, passant de 6,1% à 76,5% des ménages.
Effets sur la production agropastorale
Les appuis ont également joué un rôle essentiel dans la facilitation de la production agricole et animale des ménages bénéficiaires. Ces interventions ont engendré des changements positifs significatifs, tels que l'augmentation des taux de mise bas de 36,6% à 56% en moyenne. De plus, la mortalité du cheptel a été notablement réduite, passant de 18,7% avant les appuis à 6,2% après. Les ménages ont également vu une augmentation de l'effectif de leurs petits ruminants, passant en moyenne de 29 à 41 têtes. En ce qui concerne les rendements, une amélioration de 2,9 litres de lait par jour a été constatée, tandis que les cultures telles que le mil, le riz et le niébé ont également enregistré des augmentations significatives des rendements.
Effets sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle
Les appuis ont contribué de manière significative à l'amélioration de la sécurité alimentaire des ménages bénéficiaires. Avant les appuis, 64,9% des ménages étaient en situation d'insécurité alimentaire sévère, tandis qu'après les appuis, ce chiffre est passé à 41,3%. De plus, les appuis ont favorisé une plus grande diversité des régimes alimentaires, avec une augmentation de la consommation de fruits, légumes et produits laitiers. Les résultats de l'enquête montrent également une baisse significative du taux de malnutrition chronique chez les enfants de moins de cinq ans, démontrant ainsi l'impact positif des appuis sur la nutrition infantile.
L'enquête menée auprès des ménages bénéficiaires des appuis d'un projet dans neuf pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre a révélé les effets positifs considérables sur le cheptel, la production agricole et animale, ainsi que sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Les appuis, tels que la fourniture d'aliments pour le bétail, les vaccinations, les actions de déparasitage et les améliorations des pratiques agricoles, ont conduit à une amélioration de l'état d'embonpoint du cheptel, à une réduction de la mortalité animale, à une augmentation des rendements laitiers et des cultures, ainsi qu'à une plus grande diversité des régimes alimentaires.
Ces résultats soulignent l'importance des interventions ciblées dans le secteur agropastoral pour renforcer la sécurité alimentaire, améliorer les conditions de vie des ménages ruraux et favoriser le développement économique des communautés en Afrique de l'Ouest et du Centre. Il est donc crucial de continuer à investir dans de tels projets et à promouvoir des pratiques agricoles durables pour assurer un avenir prospère pour les agriculteurs et les éleveurs de la région
Une enquête récente réalisée auprès de 2 939 ménages bénéficiaires du Projet d’Assistance aux Familles d’Éleveurs confrontées aux effets cumulés de la soudure pastorale, de l’insécurité et de la pandémie de COVID-19 dans neuf pays d'Afrique de l'Ouest a mis en évidence les changements significatifs induits par ce projet sur la santé et l'hygiène de ces ménages. La collecte de données a été effectuée selon des normes statistiques rigoureuses pour garantir la représentativité des résultats
Effets sur la santé
Le Projet d’Assistance aux Familles d’Éleveurs a eu un impact positif sur la santé globale des ménages bénéficiaires. L'enquête révèle que 91,9% des ménages interrogés ont constaté une amélioration de leur santé depuis leur participation au projet. Cette amélioration peut être attribuée à plusieurs facteurs, notamment l'accès accru aux soins de santé, les conseils nutritionnels et les actions de prévention des maladies mises en place dans le cadre du projet.
L'accès accru aux soins de santé a été l'un des effets les plus remarquables du projet. En effet, 35,3% des ménages ont signalé un recours plus fréquent aux structures de santé depuis leur participation. La mise en place de cliniques mobiles et de postes de santé dans les zones rurales a permis aux familles d'éleveurs de bénéficier de consultations médicales, de traitements appropriés et de conseils médicaux, contribuant ainsi à améliorer leur état de santé général.
Effets sur l'hygiène
Le Projet d’assistance aux familles d’éleveurs a également joué un rôle crucial dans la promotion de pratiques d'hygiène essentielles au sein des ménages bénéficiaires. Les résultats de l'enquête sont encourageants :
- 55,7% des ménages ont déclaré utiliser régulièrement du savon, témoignant d'une meilleure prise de conscience de l'importance de l'hygiène personnelle. L'utilisation régulière du savon contribue à réduire la propagation des maladies infectieuses et à protéger la santé des membres de la famille.
- 57,6% des ménages ont mentionné le respect des distances recommandées et la pratique fréquente du port du masque. Ces mesures sont essentielles pour prévenir la transmission de la COVID-19 et d'autres infections respiratoires. La sensibilisation aux gestes barrières a permis aux familles d'éleveurs de prendre conscience de l'importance de ces mesures et de les intégrer dans leur vie quotidienne.
- Enfin, le lavage fréquent des mains, une pratique cruciale pour prévenir les maladies, a été adopté par 94,6% des ménages bénéficiaires du projet. Le projet a mis en place des programmes de sensibilisation et d'éducation sur l'importance du lavage des mains avec du savon, ainsi que la mise en place de points d'eau potable dans les zones rurales. Ces initiatives ont contribué à promouvoir des comportements hygiéniques et à réduire le risque de maladies diarrhéiques et d'infections liées à une mauvaise hygiène.
Le Projet d’assistance aux familles d’éleveurs confrontées aux effets cumulés de la soudure pastorale, de l’insécurité et de la pandémie de COVID-19 en Afrique de l'Ouest a généré des effets significatifs sur la santé et l'hygiène des ménages bénéficiaires. Les améliorations observées dans la santé globale, l'accès aux soins de santé et l'adoption de pratiques d'hygiène essentielles témoignent de l'efficacité de ce projet. Il est crucial de continuer à soutenir de telles initiatives pour garantir le bien-être des familles d'éleveurs et renforcer la résilience des communautés rurales face aux défis auxquels elles sont confrontées.
Il existe de nombreux projets similaires qui pourraient bénéficier des enseignements tirés du projet GOLD FOR CLIMATE. En voici quelques exemples :
Projets d'exploitation minière : Les projets d'exploitation minière peuvent bénéficier de l'approche participative et inclusive de GOLD FOR CLIMATE pour améliorer les relations avec les communautés locales et renforcer leur résilience face aux impacts de l'exploitation minière.
Projets agricoles : Les projets agricoles peuvent s'inspirer des mécanismes de dialogue et de concertation mis en place par GOLD FOR CLIMATE pour impliquer les parties prenantes dans la planification et la mise en œuvre de projets agricoles durables.
Projets de développement local : Les projets de développement local peuvent utiliser les enseignements tirés de GOLD FOR CLIMATE pour intégrer les besoins et les préoccupations des communautés locales dans la planification et la mise en œuvre de projets de développement, notamment en ce qui concerne la résilience aux changements climatiques.
Projets de préservation de l'environnement : Les projets de préservation de l'environnement peuvent bénéficier des approches de planification et de suivi-évaluation participatifs utilisées dans Gold for Climate pour impliquer les parties prenantes locales dans la conception et la mise en œuvre du projet. En particulier, les projets de conservation de la biodiversité ou de restauration des écosystèmes peuvent tirer des leçons de la façon dont Gold for Climate a abordé les impacts environnementaux de l'exploitation minière.
Un autre exemple de projet qui pourrait bénéficier des enseignements tirés de GOLD FOR CLIMATE est un projet visant à promouvoir la coexistence pacifique entre les communautés et les industries extractives, telles que les industries pétrolières et gazières. Les tensions entre les communautés et les industries extractives peuvent souvent être intenses, en particulier lorsque les communautés estiment que leurs besoins et leurs préoccupations ne sont pas pris en compte. En mettant en place des cadres de concertation et de dialogue similaires à ceux établis par GOLD FOR CLIMATE, ce type de projet pourrait aider à améliorer la compréhension mutuelle entre les parties prenantes et à faciliter la résolution de conflits.
Un autre exemple de projet qui pourrait bénéficier des enseignements tirés de GOLD FOR CLIMATE est un projet visant à renforcer la résilience des communautés face aux effets du changement climatique. Comme GOLD FOR CLIMATE l'a montré, la sensibilisation, la collaboration et l'engagement des parties prenantes sont essentiels pour relever les défis liés au changement climatique. En utilisant des approches similaires à celles de GOLD FOR CLIMATE, ce type de projet pourrait aider les communautés à mieux comprendre les défis du changement climatique et à travailler ensemble pour trouver des solutions durables.
Atelier à Abidjan visant à planifier les investissements digitaux en appui au pastoralisme au Sahel et en Afrique de l'Ouest, où les acteurs s'expriment
L'intégralité de la vidéo ⤵
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Dans le cadre de ses efforts visant à renforcer l'employabilité des jeunes en milieu pastoral et agropastoral, le Réseau Billital Maroobé (RBM) organise un atelier d'échange et de cadrage méthodologique à Abidjan, en Côte d'Ivoire. Cet événement, qui se tient du 24 au 25 juin 2023, rassemble des acteurs clés de la région
Sous la présidence de Monsieur Boureima DODO, Président du RBM, l'ouverture de cet atelier a eu lieu aujourd'hui, en présence de Madame Garance KAFANDO, assistante technique du Projet 3F, et de Monsieur Ne Salem Ahmed El Hadj, Vice-Président du RBM. Ces personnalités ont souligné l'importance d'une collaboration étroite entre les organisations de pastorales (OP) et les jeunes ambassadeurs du pastoralisme (JAP).
Cet atelier constitue une plate-forme de réflexion sur les multiples opportunités que les OP peuvent offrir aux JAP dans le cadre de l'opérationnalisation de la stratégie d'employabilité de la CEDEAO. Les échanges qui ont déjà eu lieu permettent aux participants de contribuer activement en partageant leurs idées et en soulevant également certaines préoccupations concernant les attentes des JAP envers les OP. Cette initiative démontre l'importance accordée aux besoins et aux aspirations des jeunes des milieux pastoraux et agropastoraux.
L'engagement financier de la DDC (PRAOP), de l'AFD (Projet 3F), du FIDA (SD3C) et de l'ASDI (MOPSS) témoigne du soutien apporté à cette initiative dans le cadre de l'opérationnalisation de la stratégie d'employabilité de la CEDEAO.
Le RBM reste déterminé à créer des opportunités économiques durables pour les jeunes des milieux pastoraux et agropastoraux. Cette initiative, soutenue par des partenaires et des acteurs clés, vise à favoriser l'autonomisation des jeunes et à contribuer à la construction d'un avenir meilleur pour les communautés rurales en Afrique de l'Ouest.
L'atelier de partage et de planification des options d'investissements digitaux en appui au pastoralisme au Sahel et en Afrique de l'Ouest a pris fin ce mercredi 21 juin à Abidjan. Durant trois jours, des représentants des six pays du PRAPS-2 et du Programme SD3C, ainsi que divers acteurs impliqués dans le domaine du pastoralisme, se sont réunis pour échanger et envisager des stratégies innovantes pour soutenir cette activité économique combien importante dans la région
La dernière journée de l'atelier a débuté par la restitution des résultats des travaux de groupe qui ont été menés tout au long de l'événement. Les participants ont présenté leurs travaux et ont engagé des échanges constructifs afin d'améliorer les résultats et de parvenir à une harmonisation des actions proposées. À la suite de ces discussions, un plan d'actions accompagné d'une feuille de route a été proposé par les participants. En séance plénière, une synthèse des conclusions a été présentée à l'ensemble des participants pour validation. Des ajustements ont été apportés aux plans d'actions et les rapports de l'atelier ont été adoptés.
La clôture de l'atelier a été marquée par l'intervention du Vice-Président du RBM, accompagné de la Coordonnatrice du PRAPS-2, du Coordonnateur du Programme SD3C, et de la représentante du Conseiller technique du Ministre des Ressources Animales et Halieutiques de la République de Côte d'Ivoire. Dans leurs discours de clôture, les intervenants ont exprimé leurs remerciements à tous les participants pour leur engagement et leur contribution tout au long de l'atelier. Ils ont également souligné l'importance de redoubler d'efforts pour le développement du pastoralisme au Sahel, en mettant en avant l'importance des investissements digitaux pour relever les défis auxquels cette activité est confrontée.
diapoMaroobe
Le Réseau Billital Maroobè est un cadre régional de référence des éleveurs et pasteurs qui œuvre pour la défense des intérêts de ses membres au plan économique, politique, social et culturel
Le Réseau Billital Maroobè est convaincu que le pastoralisme, fondé sur la mobilité spatiale et saisonnière, représente une forme essentielle de production par son apport économique, social, culturel et écologique aux zones arides et semi-arides où d’autres formes de production sont très aléatoires, voire impossible.